La Nouvelle République – Article paru le 9 Mars 2013
« Rendre accessible le service d’un paysagiste »
Quand Marc Peurois commence à parler de jardins, difficile de ne pas être subjugué, comme transporté dans un autre univers, tout vert, avec ses codes, ses lectures, ses règles, le tout assaisonné de sa philosophie. En l’écoutant, on comprend mieux le lieu. Il traduit ce que l’on ressent, avec sa connaissance fine du sujet, comme chacun pourra le constater en faisant une halte sur son stand au centre de la halle de Galuchet au 30e Printemps aux jardins.
Lorsqu’il s’est installé en 2011 à Foussais-Payré (Vendée) avec Idées de jardin, il souhaitait « rendre accessible les services d’un paysagiste aux particuliers ». Ceci tout en offrant un service qui reste dans leur budget. « Tout le monde n’a pas les moyens d’y consacrer plusieurs milliers d’euros ».
Avec son BTS « aménagement paysager », il s’est positionné dans le conseil, offrant son œil d’expert pour toute création ou réaménagement de jardin.
Il consacre ainsi une dizaine d’heures à chaque projet, facturées 450 à 500 €. Cela consiste d’abord en une visite sur place (en Deux-Sèvres et Vendée voire plus loin avec défraiements kilométriques). Pendant 3 h environ, il prend des notes, dessine des croquis, sent le jardin et comprend comment les propriétaires l’habitent et ce qu’ils veulent en faire. « J’entre un peu dans leur intimité pour comprendre ce qu’ils veulent ». S’en suivent des propositions qu’il consigne ensuite dans un dossier (très) complet remis aux propriétaires où figurent les dessins du jardin avec les emplacements pour chaque élément ou plantation, avec des fiches d’identification pour les végétaux et des conseils d’entretien. Les achats et la réalisation appartiennent ensuite aux jardiniers amateurs qui peuvent s’appuyer sur un vrai fil conducteur.
La Nouvelle République – Article paru le 9 Mars 2013
Créer son jardin : L’œil d’un pro pour 450 €
Au Printemps aux jardins ce week-end à Niort-Noron, les jardiniers pourront voir Idées de jardin. Un paysagiste conseil qui crée un jardin pour 450 €.
Autant le budget d’aménagement de la maison est conséquent quand on fait on construire ou rénover, autant celui du jardin est bien souvent délaissé. Prendre un paysagiste ? La crainte de devoir débourser plusieurs milliers d’euros « juste » pour les extérieurs en rebute plus d’un. Entre le tout réalisé soi-même et le tout confié à un professionnel, il y a pourtant une solution intermédiaire à connaître : le recours à un paysagiste conseil.
« Cela permet d’éviter un gâchis d’achat de plantes »
C’est le choix qu’on fait Madeleine et Jean-Luc Bonnet, installés à Chauray, en découvrant cette profession un peu par hasard l’an passé, au « Printemps aux jardins ». « Nous avons eu un coup de cœur pour un stand, nous avons discuté et cela nous a plu ».
Ce stand, c’était celui d’Idées de jardin, de Marc Peurois. Un paysagiste conseil que l’on pourra retrouver ce week-end à la 30e édition de Printemps aux jardins qui se tient au parc des expositions à Niort. « Nous devons être une vingtaine en France à exercer cette activité de conseil » indique l’intéressé. Pour 450 €, il pose son œil d’expert sur le jardin d’un particulier et le redessine en fonction des usages, des contraintes et des souhaits des habitants. A l’issue, il leur laisse un dossier (très complet) de préconisations avec toutes les variétés à planter et même tous les conseils d’entretien pour la suite. Il n’y a plus qu’à… se retrousser les manches.
« A la recherche d’une cohérence »
C’est ce qu’on fait à l’automne dernier les époux Bonnet, ravis d’avoir pu rencontrer Marc Peurois, qu’ils retourneront féliciter ce week-end sur son stand. « Nous avions mis des choses un peu partout mais c’était en train de devenir la jungle. Et puis nous étions à la recherche d’une cohérence » indique le couple. « Vraiment, il ne faut hésiter. Il nous a beaucoup apporté. C’est une réussite » estiment les Chauraisiens, ravis. « D’ailleurs, si on avait un conseil à donner aux autres, ce serait vraiment de le faire le plus tôt possible avant de se lancer. Cela permet d’éviter un certain gâchis d’achat de plantes et de temps ». A l’avant de leur maison par exemple, ces jardiniers amateurs même très éclairés ne comprenaient pas pourquoi une plantation souffrait. « Dès qu’elle dépassait du muret, elle était victime du vent » explique Marc Peurois. Il a juste proposé d’installer une structure en métal, rapidement colonisée par un chèvrefeuille et un jasmin palissés en guise de pare-vent, qui plus est parfumé !
Le paysagiste conseil les a même aidés pour l’aménagement de la terrasse. « Nous avions le bois mais la réalisation avait été reportée et nous avions besoin d’un regard neuf pour savoir où judicieusement l’installer ». Là encore, le professionnel a présenté ses préconisations. Adoptées avec les félicitations des jardiniers.